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    Les lanceurs d'alertes sont des gens très peut connu et pourtant, il sont les responsables de plein de chose. Il se battent souvent seul, face des intêrets très grand. Comme le médiator, les efforts de Irène Frachon on fini par payé. Et bien pourtant, des gens était au courant des dangers.
     
    En France, voici la liste des lanceurs d'alerte.
    Jacques Pâris de Bollardière (1907-1986) est un militaire qui, alors qu'il était en fonction à la tête de deux brigades en Algérie depuis 1956, a manifesté publiquement en 1957 son opposition à l'usage de la torture en Algérie par une partie de l'armée française. Sa prise de position publique lui valut une sanction de soixante jours d’arrêt de forteresse à La Courneuve.
     
    Émile Zola écrivain et homme public français est notamment l'auteur de l'article J'accuse qui remet en cause la condamnation du capitaine Alfred Dreyfus, officier juif accusé injustement de trahison. Cette publication conduira à un nouveau procès puis à un arrêt de la cour de cassation qui rectifiera l'erreur judiciaire et innocentera le capitaine Dreyfus, après la mort de Zola.
     
    Henri Pézerat chimiste, un des membres fondateurs du collectif intersyndical de Jussieu qui, dès le début des années 1970 a alerté sur les dangers de l'amiante - voir le livre Danger ! Amiante qui raconte l'histoire du conflit de l'amiante en France. Animant la contre-expertise notamment en toxicologie, il a également contribué au retour de l'amiante dans le débat public au milieu des années 1990.
     
    Jean-François Viel épidémiologiste et professeur à l'université de Besançon, auteur notamment d'une étude sur les leucémies autour des sites nucléaires de La Hague, laquelle avait créé un précédent en matière d'exposition des populations riveraines autour des centres nucléaires français - sur le modèle de Sellafield en Angleterre. Cette étude, publiée dans une revue anglo-saxonne, a été reprise en France par Science&Vie en décembre 2005, dans un numéro qui titrait « Nucléaire et cancer »..
     
    Carine Mayo journaliste et écrivain français, elle contribue par ses articles a faire connaitre l'affaire des cancers pédiatriques de Vincennes.
     
    Georges Méar pilote de ligne ayant fait construire une maison à Brest en 1989 et subi un empoisonnement chimique lié aux matériaux de construction de cette maison, a porté, des années durant, une alerte sur la pollution intérieure des habitations, qui n'a fini par devenir un problème public et reconnu, en France, qu'à partir de la fin des années 1990. Un lanceur d'alerte qui a réussi, puisqu'a été créé en 2001 l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI).
     
    André Cicolella chercheur à l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), est sanctionné en 1994, par sa direction pour avoir souligné publiquement les dangers de l'éther de glycol. En octobre 2000, après six ans de procédure, la Cour de cassation le rétablit dans ses droits en reconnaissant le caractère abusif de son licenciement.
     
    Pierre Meneton chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et spécialiste des maladies cardio-vasculaires, attaqué en justice le 31 janvier 2008 pour avoir dénoncé le poids des lobbies dans le domaine de la santé. Le Comité des salines de France lui reproche d'avoir dit dans une interview, en mars 2006, que « le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire industriel est très actif. Il désinforme les professionnels de la santé et les médias » En France, on consomme 10 g de sel par jour. André Cicolella conclue : « Si on passe à 6 g par jour, on réduit de 22 % les accidents vasculaires cérébraux et de 16 % les infarctus, selon les estimations des experts. ». Le 13 mars 2008, le tribunal correctionnel de Paris donnait raison à Pierre Meneton et déboutait le Comité des salines de France.
     
    Et bien d'autre...

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